L’importance du phénomène inflammatoire aigu consécutif à certains actes chirurgicaux
en Stomatologie peut justifier la prescription d’une corticothérapie de courte durée (inférieure
à 5 jours).
en Stomatologie peut justifier la prescription d’une corticothérapie de courte durée (inférieure
à 5 jours).
Par définition, on peut dire que la corticothérapie en cure courte constitue un traitement
suffisant pour limiter l’inflammation aiguë sans les importants effets indésirables inhérents
à toute corticothérapie prolongée.
La posologie doit être adaptée au poids du patient: elle est habituellement de 1 mg/kg/j
de prednisolone, en général le matin de l’intervention et poursuivie 3 jours après.
Une association est impérative à une antibiothérapie à large spectre ou adaptée à la flore
pathogène en raison du caractère immunosuppresseur des corticoïdes.
L’utilisation des corticoïdes par voie parentérale face à une situation d’urgence médicale
(réaction allergique à une manifestation cutanéo-muqueuse ou respiratoire et choc
anaphylactique) doit être soigneusement pesée. Actuellement la tendance est à privilégier
l’adrénaline et à n’utiliser les corticoïdes qu’en complément éventuel.
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)
Les AINS regroupent différentes classes chimiques de synthèse (salicylés et assimilés,
arylcarboxyliques, anthraniliques) de structure non stéroïdienne, à la différence
des glucocorticoïdes.
En Stomatologie, les essais cliniques des AINS sont relativement rares et leur méthodologie
pas toujours rigoureuse.
Ces AINS peuvent être prescrits soit pour leurs propriétés antalgiques soit pour leurs
propriétés anti-œdémateuses et anti-inflammatoires. Ce sont des médicaments symptomatiques
qui ne dispensent en aucun cas du traitement étiologique, chaque fois que ce dernier est
possible. Avant toute prescription d’un AINS, une analyse soigneuse et individualisée du
rapport bénéfices/risques est souhaitable.
Nouveaux anti-inflammatoires
Comme l’ont souligné les travaux cliniques les plus récents, les inhibiteurs de la
cyclo-oxygénase 2 sont à manier avec la plus grande prudence et ils n’ont d’ailleurs pas, en
principe, à être prescrits en Stomatologie.
Antalgiques
La douleur, qu’elle soit secondaire à une intervention ou symptôme d’un état pathologique
est aujourd’hui de plus en plus difficilement admise par le malade. Le soulagement rapide de
sa souffrance apparaît comme une priorité thérapeutique. L’appel au praticien correspond
souvent à un deuxième recours de la part du patient en cas d’échec de son automédication
habituelle. Elle correspond dans ce cas à une demande de technicité supérieure impliquant
une évaluation précise et un soulagement rapide.
Les antalgiques opioïdes sont soit extraits de l’opium, soit produits par synthèse ou
hémisynthèse. Leurs indications en Stomatologie sont limitées mais plusieurs de leurs
représentants sont utilisés. Ils sont puissants et réservés aux douleurs de forte intensité
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