systèmes thérapeutiques utilisant des formes adaptées à la délivrance locale et tenant compte
des caractéristiques spécifiques de l’environnement oral.
Thérapeutique par voie générale
Anti-infectieux
Antibiotiques antibactériens
Au sein de l’environnement général de la cavité buccale, il existe un certain nombre de
micro-environnements avec leur microflore particulière.
Les variations qualitatives et quantitatives existant au niveau des différents sites (langue,
salive, plaque dentaire) sont dues aux interactions complexes de nombreux facteurs écologiques
(anatomiques, salivaires, microbiens, hygiéno-diététiques, etc.) que la thérapeutique devra
prendre en compte, tout en évitant de perturber durablement leur subtil équilibre afin de gérer
au mieux le rapport bénéfices/risques et aussi le coût.
Les nombreux travaux de pharmacologie et d’infectiologie réalisés ces 50 dernières années
ont abouti à la mise à disposition des praticiens d’une grande variété d’antibiotiques.
L’antibiothérapie antibactérienne est réservée aux infections bactériennes ou présumées
bactériennes. Elle n’a pas à être prescrite dans l’aphtose, les infections virales (herpès) et
les infections mycosiques.
Un prélèvement bactériologique est utile pour rechercher un streptocoque hémolytique
et nécessaire dans les infections graves, récidivantes ou chroniques telles que les ostéites.
Un prélèvement histologique s’impose pour le diagnostic d’affections spécifiques (actinomycose,
tuberculose).
Dans notre spécialité, sont surtout prescrites en première intention des pénicillines A, des
macrolides, des synergistines, en association parfois à des nitro-imidazolés. Les lincosanides
et l’association amoxicilline-acide clavulanique ne sont en général prescrits qu’en deuxième
intention.
Les cyclines sont plutôt réservées aux parodontopathies (parodontite juvénile).
Quant aux céphalosporines ou aux fluoro-quinolones, elles n’ont que des indications
exceptionnelles.
Certains états physiologiques ou pathologiques peuvent en outre conduire à moduler
le choix ou à le restreindre.
En cas d’infection, les anti-inflammatoires ne doivent jamais être prescrits de façon isolée
en première intention. Il faut attendre que l’infection soit maîtrisée. La douleur devra être
traitée préférentiellement par des antalgiques.
L’antibioprophylaxie chez les sujets à risque infectieux doit être commencée une heure avant
les interventions à risques. Sa durée varie selon les cas, allant de 48 heures en cas de
valvulopathie à plusieurs semaines sur terrain irradié (prévention de l’ostéoradionécrose).
des caractéristiques spécifiques de l’environnement oral.
Thérapeutique par voie générale
Anti-infectieux
Antibiotiques antibactériens
Au sein de l’environnement général de la cavité buccale, il existe un certain nombre de
micro-environnements avec leur microflore particulière.
Les variations qualitatives et quantitatives existant au niveau des différents sites (langue,
salive, plaque dentaire) sont dues aux interactions complexes de nombreux facteurs écologiques
(anatomiques, salivaires, microbiens, hygiéno-diététiques, etc.) que la thérapeutique devra
prendre en compte, tout en évitant de perturber durablement leur subtil équilibre afin de gérer
au mieux le rapport bénéfices/risques et aussi le coût.
Les nombreux travaux de pharmacologie et d’infectiologie réalisés ces 50 dernières années
ont abouti à la mise à disposition des praticiens d’une grande variété d’antibiotiques.
L’antibiothérapie antibactérienne est réservée aux infections bactériennes ou présumées
bactériennes. Elle n’a pas à être prescrite dans l’aphtose, les infections virales (herpès) et
les infections mycosiques.
Un prélèvement bactériologique est utile pour rechercher un streptocoque hémolytique
et nécessaire dans les infections graves, récidivantes ou chroniques telles que les ostéites.
Un prélèvement histologique s’impose pour le diagnostic d’affections spécifiques (actinomycose,
tuberculose).
Dans notre spécialité, sont surtout prescrites en première intention des pénicillines A, des
macrolides, des synergistines, en association parfois à des nitro-imidazolés. Les lincosanides
et l’association amoxicilline-acide clavulanique ne sont en général prescrits qu’en deuxième
intention.
Les cyclines sont plutôt réservées aux parodontopathies (parodontite juvénile).
Quant aux céphalosporines ou aux fluoro-quinolones, elles n’ont que des indications
exceptionnelles.
Certains états physiologiques ou pathologiques peuvent en outre conduire à moduler
le choix ou à le restreindre.
En cas d’infection, les anti-inflammatoires ne doivent jamais être prescrits de façon isolée
en première intention. Il faut attendre que l’infection soit maîtrisée. La douleur devra être
traitée préférentiellement par des antalgiques.
L’antibioprophylaxie chez les sujets à risque infectieux doit être commencée une heure avant
les interventions à risques. Sa durée varie selon les cas, allant de 48 heures en cas de
valvulopathie à plusieurs semaines sur terrain irradié (prévention de l’ostéoradionécrose).
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