Sunday, September 18, 2011

DENTISTES SANS FRONTIERES " LA GENÈSE "

DENTISTES SANS FRONTIERES

I. LA GENÈSE

"Nous nous sommes toujours fait une certaine idée

de la santé" C.S.

Depuis plus de dix ans nous avons théorisé les problèmes



de santé et plus
particulièrement de Santé Bucco-Dentaire en liaison avec une

pratique reposant sur un
mode d'exercice social grâce à la Municipalité de Montreuil

sous Bois et ses centres de
Santé Municipaux.

Dès 1973, Claude SAMUEL par son Doctorat d'Exercice,

"Structures Odontologiques,
Système Social", Président de Thèse Marcel GASPARD, posait,

entre autres, de manière
latente non seulement la pluralité des modes d'exercice mais

soulignait l'enseignement reçu
axé totalitairement sur la fonction curative.
Ceci pour préserver, maintenir, accroître les gains de

l'immense majorité des dirigeants,
des féodaux de la citadelle blanche bucco-dentaire. Il posait

ainsi la question du rôle du
Dentiste dans la société, des fonctions multiples qu'il doit y

exercer, de la nécessité de
penser Santé Publique.
    De par leur politique rétrograde, ces féodaux ont amené,

hélas, à ce que les praticiens
dans leur ensemble, ce indépendamment de leur mode d'exercice,

n'ont plus que des
rapports d'argent, avec leurs clients au détriment des

rapports humains avec leurs patients.

A raison, leur image de marque auprès des Usagers est

désastreuse.

Puis en 1974, il présente un mémoire de fin de première

année dans le cadre du
Doctorat de Sciences Économiques (Spécialité Politique

Sanitaire). Véritable provocation
écrite, volontairement, dont la sanction, comme prévue, est le

refus, l'ajournement.
En 1975, année de redoublement, il ose représenter, malgré

toutes les mises en garde,
le même mémoire à peine jauni. Ce qui met fin à son aventure

dans cette branche dite
spécialisée. Grâce au soutien involontaire de ces deux jurys

il prend ainsi date pour
l'Histoire. Il devint récidiviste car le pénaliste n'ayant pas

prévu d'adjonction de peine
supplémentaire comme la relégation ...

Il posait entre autres la contradiction existant entre la

pratique quotidienne et les articles
fondement du code de Déontologie. Il dénonçait l'hypocrisie si

bien perçue et si bien
exprimée par les Usagers en ce slogan (Hippocrate Hypocrite).
Il décide alors, dans un souci d'efficacité pour l'action

future, de se faire admettre comme
micro rouage par la citadelle blanche. De l'intérieur pour

mieux observer, mieux apprendre
afin de préparer l'action transformatrice au moment opportun.

Il fait fi de toutes
considérations personnelles afin de mieux poursuivre son,

notre, idéal.
La Démocratie n'est pas la défense d'intérêts

corporatistes au détriment des Usagers.
Comme tout professionnel de Santé, entre autres, il doit être

au service des besoins de la
population. Son service, pour certains, doit même tendre vers

un Apostolat.

Fin 1975, il étend définitivement le champ de ses études

sur la santé bucco-dentaire au
niveau mondial, afin d'essayer dans toute la mesure du

possible, de ne pas rester enfermé
dans la logique interne du discours lié à la situation

française.
La France, à l'échelle planétaire, il la considère comme

un département, un élément avec
ses contraintes en tant que partie de notre Terre.

Sa pensée est devenue Sans Frontières.

Grâce à sa méthodologie bipolaire : "considérant le Temps

soit l'instant, la totalité, l'unité
et l'Espace soit la durée, les parties, la pluralité.
Toujours relativisant, il pose le problème de l'existence

de la question qu'il formule ainsi :
"Puissance de l'Espace -Temps ?". Il pose le fait que le tout

privilégie une partie, il pose le

fait que la puissance de l'ensemble B des parties d'un

ensemble I est plus grande que celle
de l'ensemble I. Il a conscience qu'il y aura des effets

boomerangs, indépendamment de sa
volonté. Sereinement il décide de les assumer.
    Le lion a dit "Personne ne fera mon affaire mieux que

moi-même".

Il lui faudra, dans l'intérêt supérieur des individus, des

collectivités, des communautés,
des populations, naviguer entre ces deux écueils, à savoir ;

soit : dans une vision mondialiste
avec le risque de privilégier, d'exporter la pensée des pays

dits développés, modèle français,
soit : par l'importation des approches de solution des

problèmes de santé bucco-dentaire
désirés et réalisés par les pays dits en voie de

développement, et le risque de perturber,
effet boomerang, la voie curative, de garage, sans issue,

existant actuellement en France.

Il faudra toujours penser Dimension Culturelle pour

atténuer ce qui semblera
négativement perturbateur, pour amplifier ce qui semblera

positivement transformateur.
Fin 1978, il décide qu'aucune organisation professionnelle

ne peut continuer à recevoir
sa cotisation. Néanmoins, toujours dans un souci d'efficacité,

il continue au niveau des
apparences une certaine collaboration. Il commence à leur

tenir son discours tiers mondiste.

Début 1980, nous décidons que le couplage théorie pratique

se fera par la création de
"Dentistes Sans Frontières". Il se met immédiatement en dehors

de toute autre organisation.
Dans les sphères professionnelles, les dirigeants, il

amplifie son discours pour le Tiers
Monde. Nous feront naître Dentistes Sans Frontières quand nous

estimerons les
circonstances favorables et en tant qu'association régie par

la loi de 1901. Pas
d'immatriculation à un registre de commerce.

ET LE 21 MAI 1981 DENTISTES SANS FRONTIÈRES EST

ENREGISTRÉ
        À LA PRÉFECTURE DE LA SEINE SAINT DENIS SOUS LE NUMÉRO

812558
 ET PUBLIÉ AU JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DU

06 JUIN 1981.

    Objet   :   organisation   humanitaire   à   vocation  

sanitaire   ayant   pour   mission   d'amener   les
peuples   des   pays   en   voie   de   développement   au  

niveau   de   santé   bucco-dentaire   le   plus
élevé possible au moyen des objectifs suivants :
      -     Envoi de consultants et d'Unités sanitaires,
      -     Formation de personnel qualifié,
      -     Développement   des   études   épidémiologiques  

et   prophylactiques   pour   prévenir   et
           enrayer la malnutrition et le manque d'hygiène

orale,
      -     Études     de   la   santé    bucco-dentaire     

dans    ses    dimensions      économiques,
           démographiques et sociologiques,
      -     Aide par tous moyens, de manière à ce que les

affections bucco-dentaires ne se
           situent plus au troisième rang des maladies

mondiales.
    Siège Social : chez Madame Simone GUYON
    33 rue Gambetta       93100 Montreuil Sous Bois        

FRANCE

    Les Membres FONDATEURS sont au nombre de DEUX soit :
    M. Claude SAMUEL né le 30/10/1943, Paris 12e FRANCE
    Me Simone GUYON née CHEDAL-ANGLAY le 18/07/1942, La

Perrière Savoie FRANCE

No comments:

Post a Comment