DENTISTES SANS FRONTIERES
I. LA GENÈSE
"Nous nous sommes toujours fait une certaine idée
de la santé" C.S.
Depuis plus de dix ans nous avons théorisé les problèmes
de santé et plus
particulièrement de Santé Bucco-Dentaire en liaison avec une
pratique reposant sur un
mode d'exercice social grâce à la Municipalité de Montreuil
sous Bois et ses centres de
Santé Municipaux.
Dès 1973, Claude SAMUEL par son Doctorat d'Exercice,
"Structures Odontologiques,
Système Social", Président de Thèse Marcel GASPARD, posait,
entre autres, de manière
latente non seulement la pluralité des modes d'exercice mais
soulignait l'enseignement reçu
axé totalitairement sur la fonction curative.
Ceci pour préserver, maintenir, accroître les gains de
l'immense majorité des dirigeants,
des féodaux de la citadelle blanche bucco-dentaire. Il posait
ainsi la question du rôle du
Dentiste dans la société, des fonctions multiples qu'il doit y
exercer, de la nécessité de
penser Santé Publique.
De par leur politique rétrograde, ces féodaux ont amené,
hélas, à ce que les praticiens
dans leur ensemble, ce indépendamment de leur mode d'exercice,
n'ont plus que des
rapports d'argent, avec leurs clients au détriment des
rapports humains avec leurs patients.
A raison, leur image de marque auprès des Usagers est
désastreuse.
Puis en 1974, il présente un mémoire de fin de première
année dans le cadre du
Doctorat de Sciences Économiques (Spécialité Politique
Sanitaire). Véritable provocation
écrite, volontairement, dont la sanction, comme prévue, est le
refus, l'ajournement.
En 1975, année de redoublement, il ose représenter, malgré
toutes les mises en garde,
le même mémoire à peine jauni. Ce qui met fin à son aventure
dans cette branche dite
spécialisée. Grâce au soutien involontaire de ces deux jurys
il prend ainsi date pour
l'Histoire. Il devint récidiviste car le pénaliste n'ayant pas
prévu d'adjonction de peine
supplémentaire comme la relégation ...
Il posait entre autres la contradiction existant entre la
pratique quotidienne et les articles
fondement du code de Déontologie. Il dénonçait l'hypocrisie si
bien perçue et si bien
exprimée par les Usagers en ce slogan (Hippocrate Hypocrite).
Il décide alors, dans un souci d'efficacité pour l'action
future, de se faire admettre comme
micro rouage par la citadelle blanche. De l'intérieur pour
mieux observer, mieux apprendre
afin de préparer l'action transformatrice au moment opportun.
Il fait fi de toutes
considérations personnelles afin de mieux poursuivre son,
notre, idéal.
La Démocratie n'est pas la défense d'intérêts
corporatistes au détriment des Usagers.
Comme tout professionnel de Santé, entre autres, il doit être
au service des besoins de la
population. Son service, pour certains, doit même tendre vers
un Apostolat.
Fin 1975, il étend définitivement le champ de ses études
sur la santé bucco-dentaire au
niveau mondial, afin d'essayer dans toute la mesure du
possible, de ne pas rester enfermé
dans la logique interne du discours lié à la situation
française.
La France, à l'échelle planétaire, il la considère comme
un département, un élément avec
ses contraintes en tant que partie de notre Terre.
Sa pensée est devenue Sans Frontières.
Grâce à sa méthodologie bipolaire : "considérant le Temps
soit l'instant, la totalité, l'unité
et l'Espace soit la durée, les parties, la pluralité.
Toujours relativisant, il pose le problème de l'existence
de la question qu'il formule ainsi :
"Puissance de l'Espace -Temps ?". Il pose le fait que le tout
privilégie une partie, il pose le
fait que la puissance de l'ensemble B des parties d'un
ensemble I est plus grande que celle
de l'ensemble I. Il a conscience qu'il y aura des effets
boomerangs, indépendamment de sa
volonté. Sereinement il décide de les assumer.
Le lion a dit "Personne ne fera mon affaire mieux que
moi-même".
Il lui faudra, dans l'intérêt supérieur des individus, des
collectivités, des communautés,
des populations, naviguer entre ces deux écueils, à savoir ;
soit : dans une vision mondialiste
avec le risque de privilégier, d'exporter la pensée des pays
dits développés, modèle français,
soit : par l'importation des approches de solution des
problèmes de santé bucco-dentaire
désirés et réalisés par les pays dits en voie de
développement, et le risque de perturber,
effet boomerang, la voie curative, de garage, sans issue,
existant actuellement en France.
Il faudra toujours penser Dimension Culturelle pour
atténuer ce qui semblera
négativement perturbateur, pour amplifier ce qui semblera
positivement transformateur.
Fin 1978, il décide qu'aucune organisation professionnelle
ne peut continuer à recevoir
sa cotisation. Néanmoins, toujours dans un souci d'efficacité,
il continue au niveau des
apparences une certaine collaboration. Il commence à leur
tenir son discours tiers mondiste.
Début 1980, nous décidons que le couplage théorie pratique
se fera par la création de
"Dentistes Sans Frontières". Il se met immédiatement en dehors
de toute autre organisation.
Dans les sphères professionnelles, les dirigeants, il
amplifie son discours pour le Tiers
Monde. Nous feront naître Dentistes Sans Frontières quand nous
estimerons les
circonstances favorables et en tant qu'association régie par
la loi de 1901. Pas
d'immatriculation à un registre de commerce.
ET LE 21 MAI 1981 DENTISTES SANS FRONTIÈRES EST
ENREGISTRÉ
À LA PRÉFECTURE DE LA SEINE SAINT DENIS SOUS LE NUMÉRO
812558
ET PUBLIÉ AU JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DU
06 JUIN 1981.
Objet : organisation humanitaire à vocation
sanitaire ayant pour mission d'amener les
peuples des pays en voie de développement au
niveau de santé bucco-dentaire le plus
élevé possible au moyen des objectifs suivants :
- Envoi de consultants et d'Unités sanitaires,
- Formation de personnel qualifié,
- Développement des études épidémiologiques
et prophylactiques pour prévenir et
enrayer la malnutrition et le manque d'hygiène
orale,
- Études de la santé bucco-dentaire
dans ses dimensions économiques,
démographiques et sociologiques,
- Aide par tous moyens, de manière à ce que les
affections bucco-dentaires ne se
situent plus au troisième rang des maladies
mondiales.
Siège Social : chez Madame Simone GUYON
33 rue Gambetta 93100 Montreuil Sous Bois
FRANCE
Les Membres FONDATEURS sont au nombre de DEUX soit :
M. Claude SAMUEL né le 30/10/1943, Paris 12e FRANCE
Me Simone GUYON née CHEDAL-ANGLAY le 18/07/1942, La
Perrière Savoie FRANCE
I. LA GENÈSE
"Nous nous sommes toujours fait une certaine idée
de la santé" C.S.
Depuis plus de dix ans nous avons théorisé les problèmes
de santé et plus
particulièrement de Santé Bucco-Dentaire en liaison avec une
pratique reposant sur un
mode d'exercice social grâce à la Municipalité de Montreuil
sous Bois et ses centres de
Santé Municipaux.
Dès 1973, Claude SAMUEL par son Doctorat d'Exercice,
"Structures Odontologiques,
Système Social", Président de Thèse Marcel GASPARD, posait,
entre autres, de manière
latente non seulement la pluralité des modes d'exercice mais
soulignait l'enseignement reçu
axé totalitairement sur la fonction curative.
Ceci pour préserver, maintenir, accroître les gains de
l'immense majorité des dirigeants,
des féodaux de la citadelle blanche bucco-dentaire. Il posait
ainsi la question du rôle du
Dentiste dans la société, des fonctions multiples qu'il doit y
exercer, de la nécessité de
penser Santé Publique.
De par leur politique rétrograde, ces féodaux ont amené,
hélas, à ce que les praticiens
dans leur ensemble, ce indépendamment de leur mode d'exercice,
n'ont plus que des
rapports d'argent, avec leurs clients au détriment des
rapports humains avec leurs patients.
A raison, leur image de marque auprès des Usagers est
désastreuse.
Puis en 1974, il présente un mémoire de fin de première
année dans le cadre du
Doctorat de Sciences Économiques (Spécialité Politique
Sanitaire). Véritable provocation
écrite, volontairement, dont la sanction, comme prévue, est le
refus, l'ajournement.
En 1975, année de redoublement, il ose représenter, malgré
toutes les mises en garde,
le même mémoire à peine jauni. Ce qui met fin à son aventure
dans cette branche dite
spécialisée. Grâce au soutien involontaire de ces deux jurys
il prend ainsi date pour
l'Histoire. Il devint récidiviste car le pénaliste n'ayant pas
prévu d'adjonction de peine
supplémentaire comme la relégation ...
Il posait entre autres la contradiction existant entre la
pratique quotidienne et les articles
fondement du code de Déontologie. Il dénonçait l'hypocrisie si
bien perçue et si bien
exprimée par les Usagers en ce slogan (Hippocrate Hypocrite).
Il décide alors, dans un souci d'efficacité pour l'action
future, de se faire admettre comme
micro rouage par la citadelle blanche. De l'intérieur pour
mieux observer, mieux apprendre
afin de préparer l'action transformatrice au moment opportun.
Il fait fi de toutes
considérations personnelles afin de mieux poursuivre son,
notre, idéal.
La Démocratie n'est pas la défense d'intérêts
corporatistes au détriment des Usagers.
Comme tout professionnel de Santé, entre autres, il doit être
au service des besoins de la
population. Son service, pour certains, doit même tendre vers
un Apostolat.
Fin 1975, il étend définitivement le champ de ses études
sur la santé bucco-dentaire au
niveau mondial, afin d'essayer dans toute la mesure du
possible, de ne pas rester enfermé
dans la logique interne du discours lié à la situation
française.
La France, à l'échelle planétaire, il la considère comme
un département, un élément avec
ses contraintes en tant que partie de notre Terre.
Sa pensée est devenue Sans Frontières.
Grâce à sa méthodologie bipolaire : "considérant le Temps
soit l'instant, la totalité, l'unité
et l'Espace soit la durée, les parties, la pluralité.
Toujours relativisant, il pose le problème de l'existence
de la question qu'il formule ainsi :
"Puissance de l'Espace -Temps ?". Il pose le fait que le tout
privilégie une partie, il pose le
fait que la puissance de l'ensemble B des parties d'un
ensemble I est plus grande que celle
de l'ensemble I. Il a conscience qu'il y aura des effets
boomerangs, indépendamment de sa
volonté. Sereinement il décide de les assumer.
Le lion a dit "Personne ne fera mon affaire mieux que
moi-même".
Il lui faudra, dans l'intérêt supérieur des individus, des
collectivités, des communautés,
des populations, naviguer entre ces deux écueils, à savoir ;
soit : dans une vision mondialiste
avec le risque de privilégier, d'exporter la pensée des pays
dits développés, modèle français,
soit : par l'importation des approches de solution des
problèmes de santé bucco-dentaire
désirés et réalisés par les pays dits en voie de
développement, et le risque de perturber,
effet boomerang, la voie curative, de garage, sans issue,
existant actuellement en France.
Il faudra toujours penser Dimension Culturelle pour
atténuer ce qui semblera
négativement perturbateur, pour amplifier ce qui semblera
positivement transformateur.
Fin 1978, il décide qu'aucune organisation professionnelle
ne peut continuer à recevoir
sa cotisation. Néanmoins, toujours dans un souci d'efficacité,
il continue au niveau des
apparences une certaine collaboration. Il commence à leur
tenir son discours tiers mondiste.
Début 1980, nous décidons que le couplage théorie pratique
se fera par la création de
"Dentistes Sans Frontières". Il se met immédiatement en dehors
de toute autre organisation.
Dans les sphères professionnelles, les dirigeants, il
amplifie son discours pour le Tiers
Monde. Nous feront naître Dentistes Sans Frontières quand nous
estimerons les
circonstances favorables et en tant qu'association régie par
la loi de 1901. Pas
d'immatriculation à un registre de commerce.
ET LE 21 MAI 1981 DENTISTES SANS FRONTIÈRES EST
ENREGISTRÉ
À LA PRÉFECTURE DE LA SEINE SAINT DENIS SOUS LE NUMÉRO
812558
ET PUBLIÉ AU JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE DU
06 JUIN 1981.
Objet : organisation humanitaire à vocation
sanitaire ayant pour mission d'amener les
peuples des pays en voie de développement au
niveau de santé bucco-dentaire le plus
élevé possible au moyen des objectifs suivants :
- Envoi de consultants et d'Unités sanitaires,
- Formation de personnel qualifié,
- Développement des études épidémiologiques
et prophylactiques pour prévenir et
enrayer la malnutrition et le manque d'hygiène
orale,
- Études de la santé bucco-dentaire
dans ses dimensions économiques,
démographiques et sociologiques,
- Aide par tous moyens, de manière à ce que les
affections bucco-dentaires ne se
situent plus au troisième rang des maladies
mondiales.
Siège Social : chez Madame Simone GUYON
33 rue Gambetta 93100 Montreuil Sous Bois
FRANCE
Les Membres FONDATEURS sont au nombre de DEUX soit :
M. Claude SAMUEL né le 30/10/1943, Paris 12e FRANCE
Me Simone GUYON née CHEDAL-ANGLAY le 18/07/1942, La
Perrière Savoie FRANCE
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