(faciales) ont des anomalies connues et doivent être prises en charge toute l’enfance jusqu’à la
fin de la croissance (rôle fondamental de l’orthodontiste).
En dehors des malformations, il existe de nombreuses anomalies appelées dysmorphoses (ou
dysmorphies). Les plus connues et les plus fréquentes sont le décalage antéro-postérieur des
maxillaires (classe II et III d’Angle), mais il existe aussi des anomalies verticales (béance) et
des asymétries.
fin de la croissance (rôle fondamental de l’orthodontiste).
En dehors des malformations, il existe de nombreuses anomalies appelées dysmorphoses (ou
dysmorphies). Les plus connues et les plus fréquentes sont le décalage antéro-postérieur des
maxillaires (classe II et III d’Angle), mais il existe aussi des anomalies verticales (béance) et
des asymétries.
a) les dysharmonies dento-maxillaires (DDM)
La taille des dents peut entraîner des difficultés notamment quand elles sont grandes sur des
maxillaires petits. Les dysharmonies dento-maxillaires sont à prendre en charge par les
orthodontistes (en général entre 8 et 15 ans).
b) les classes d’Angle
Leur déterminisme est en général génétique. L’orthodontiste joue un grand rôle et doit dans
tous les cas aligner les arcades et axer les dents. Il encadre la chirurgie
1) la classe I d’Angle est la situation normale : la dent de 6 ans maxillaire se trouve
décalée d’un quart de cuspide vers l’arrière de la dent correspondante
mandibulaire. Ce décalage princeps est dû à la largeur des incisives centrales
maxillaires
2) la classe II est la situation où la molaire inférieure
(6) est en arrière de sa position normale. Il s’agit
d’une rétromandibulie ou micromandibulie. Au
moins 25 % de la population en est affectée. Un
traitement orthodontique précoce peut entraîner
une bonne correction (disjonction du palais trop
étroit et stimulation de la croissance
mandibulaire). Les décalages importants relèvent
de la chirurgie en général après la croissance (16-
18 ans).
Esthétiquement les micromandibulies quand elles ne sont pas
extrêmes sont bien tolérées notamment chez les femmes. Elles « adoucissent le
visage » et correspondent à un profil très fréquent en Europe. Quand elles sont
extrêmes le menton en rétrusion avec un petit étage inférieur donne un aspect
infantile et féminin.
3) la classe III d’Angle est la situation où la molaire inférieure est en avant de sa
position normale. La mandibule est donc grande et proéminente réalisant un
prognathisme ; néanmoins seul 10% des prognathismes sont liés à une mandibule
isolément de grande taille. Le plus souvent la mandibule a effectué sa croissance
vers le bas du fait d’un rétrognathisme lié à une hypoplasie maxillaire. Il s’agit en
fait d’un défaut de croissance antéro-postérieure du palais qui occasionne donc un
pseudo-prognathisme beaucoup plus fréquent que le prognathisme vrai
mandibulaire (90% des cas). Cette dysmorphose affecte environ 5% de la
population.
Au plan esthétique le prognathisme est mieux vécu chez l’homme
que chez la femme : la proéminence du menton et la rétrusion
labiale supérieure liées à l’hypoplasie maxillaire donnent souvent
un visage long et allongé en contradiction avec les critères
esthétiques plus habituellement retenus.
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