Anomalies dentaires
a) Nombre
Il existe des agénésies (incisives latérales, prémolaires, dents de sagesse) mais également
des anodonties complètes ou partielles (hypodonties). L’OTP doit vérifier l’absence
(agénésie) ou l’inclusion des germes qui ne sont pas présents sur l’arcade.
Ces hypodonties peuvent se voir isolément ou plus souvent dans le cadre d’un syndrome
malformatif plus ou moins complexe impliquant la face. Elles sont alors systématiquement
recherchées. Ces hypodonties posent le problème de l’appareillage ultérieur mais aussi et
surtout de l’appareillage pendant l’enfance. Des prothèses éventuellement implanto-portées
sont une solution de qualité chez l’adulte, mais peuvent aussi être envisagées chez l’enfant en
cas de difficulté.
Des dents surnuméraires peuvent également être rencontrées : une 4e molaire, une 3e
prémolaire, dents souvent incluses à extraire.
b) Forme et aspect
Les anomalies de taille : il existe des dents conoïdes (génétique) mais aussi des anomalies
congénitales ou acquises des tissus minéraux de la dent. L’amélogénèse imparfaite (dents
gris-roses et ternes) est héréditaire et s’accompagne d’une grande fragilité dentaire. Il existe
de nombreuses autres anomalies de la dentine et de l’émail souvent liées à des maladies
infectieuses, à des traitements de la petite enfance ou à des syndromes malformatifs. Elles
sont fréquentes chez les grands prématurés
Une surveillance renforcée dépiste les caries qui sont à traiter très régulièrement. Un
recouvrement esthétique et fonctionnel des dents (couronnes, jaquettes) permet de pallier aux
disgrâces esthétiques chez l’adulte et de conserver le précieux os alvéolaire dento-dépendant
quand c’est possible.
c) L’inclusion.
Elle est très fréquente et liée en général à une malposition du germe ou à un obstacle pendant
l’éruption. Elle affecte notamment la 3e molaire mais aussi la canine et d’autres dents. En
raison des complications importantes (infections, kystes) le traitement fait appel soit aux
extractions, soit au dégagement chirurgical avec replacement orthodontique (canine) ou à
l’extraction –réimplantation dans certains cas.
Anomalies de l’éruption
Les retards d’éruption dentaires (6 mois en dentition temporaire, 1 an voire 2 ou 3 en dentition
définitive) peuvent être de type familial et héréditaire, mais aussi accompagner une
endocrinopathie (hypothyroïdie).
L’absence d’une dent sur l’arcade doit faire vérifier son existense par un OTP.
Anomalies de l’articulé dentaire
Il existe de nombreuses anomalies de l’articulé : les grandes malformations (maladie de
Crouzon – syndrome de Francheschetti) s’accompagnent tous de troubles liés au défaut de
croissance des maxillaires et/ou aux anomalies dentaires. Les malformations moins
importantes (comme les séquelles de fentes labio-alvéolo-palatines et les microsomies hémi-
Les cas importants sont traités chirurgicalement : intervention de recul
mandibulaire, d’avancée maxillaire (Le Fort I) ou intervention bimaxillaire (le plus
souvent) associant l’avancée maxillaire à la rotation recul-mandibulaire.
c) les autres anomalies
1) Les anomalies verticales
Il s’agit d’une dysmorphose où l’étage inférieur de la face est supérieur à 7,5 cm
(la norme est 6,5 – 7,5 cm). Il s’accompagne d’une bouche crispée et très souvent
d’une incompétence labiale dont on peut mesurer l’ampleur au repos, c’est à dire
quand le patient ne crispe pas ses lèvres pour fermer la bouche. Il peut exister une
béance dentaire plus ou moins importante.
En général la langue est relativement trop importante et une correction
chirurgicale doit systématiquement prévoir une réduction de cette langue
(glossoplastie de réduction). La béance et les anomalies verticales sont
indépendantes de la classe d’Angle, mais peuvent accompagner chacune d’entre
elles.
2) les asymétries faciales
La plus fréquente est liée à une microsomie hémifaciale de
sévérité variable. A noter que le patient présente généralement
sa face de manière à apparaître le plus symétrique possible,
donc souvent en inclinant la tête pour donner l’impression
d’être le plus symétrique possible. L’examen du patient doit
se faire les deux yeux alignés sur une ligne horizontale : c’est
là qu’on se rend compte que la bouche est inclinée ce qui
correspond à une inclinaison du plan occlusal.
Les deux principales étiologies sont la microsomie
hémifaciale (voir anomalies voir malformations) et
l’hypercondylie. Celle-ci se développe à partir de
l’adolescence plus rarement de l’enfance et se stabilisent
ensuite. Elle peut s’accompagner de troubles de l’articulé
dentaire mais surtout d’une asymétrie faciale généralement
assez mal vécue.
La correction de ces asymétries relève de la chirurgie orthognathique : pour la
microsomie hémifaciale, une chirurgie bimaxillaire pour horizontaliser le palais et
allonger le ramus mandibulaire trop court avec greffes osseuses.
L’hypertrophie condylienne relève de l’exérèse du condyle anormal (il a le double
du volume d’un normal) avec tractions élastiques pour que le patient retrouve une
occlusion normale et quelquefois chirurgie plus complexe de la mandibule pour
mettre le patient en articulé.
mandibulaire, d’avancée maxillaire (Le Fort I) ou intervention bimaxillaire (le plus
souvent) associant l’avancée maxillaire à la rotation recul-mandibulaire.
c) les autres anomalies
1) Les anomalies verticales
Il s’agit d’une dysmorphose où l’étage inférieur de la face est supérieur à 7,5 cm
(la norme est 6,5 – 7,5 cm). Il s’accompagne d’une bouche crispée et très souvent
d’une incompétence labiale dont on peut mesurer l’ampleur au repos, c’est à dire
quand le patient ne crispe pas ses lèvres pour fermer la bouche. Il peut exister une
béance dentaire plus ou moins importante.
En général la langue est relativement trop importante et une correction
chirurgicale doit systématiquement prévoir une réduction de cette langue
(glossoplastie de réduction). La béance et les anomalies verticales sont
indépendantes de la classe d’Angle, mais peuvent accompagner chacune d’entre
elles.
2) les asymétries faciales
La plus fréquente est liée à une microsomie hémifaciale de
sévérité variable. A noter que le patient présente généralement
sa face de manière à apparaître le plus symétrique possible,
donc souvent en inclinant la tête pour donner l’impression
d’être le plus symétrique possible. L’examen du patient doit
se faire les deux yeux alignés sur une ligne horizontale : c’est
là qu’on se rend compte que la bouche est inclinée ce qui
correspond à une inclinaison du plan occlusal.
Les deux principales étiologies sont la microsomie
hémifaciale (voir anomalies voir malformations) et
l’hypercondylie. Celle-ci se développe à partir de
l’adolescence plus rarement de l’enfance et se stabilisent
ensuite. Elle peut s’accompagner de troubles de l’articulé
dentaire mais surtout d’une asymétrie faciale généralement
assez mal vécue.
La correction de ces asymétries relève de la chirurgie orthognathique : pour la
microsomie hémifaciale, une chirurgie bimaxillaire pour horizontaliser le palais et
allonger le ramus mandibulaire trop court avec greffes osseuses.
L’hypertrophie condylienne relève de l’exérèse du condyle anormal (il a le double
du volume d’un normal) avec tractions élastiques pour que le patient retrouve une
occlusion normale et quelquefois chirurgie plus complexe de la mandibule pour
mettre le patient en articulé.
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