Le chirurgien-dentiste, médecin de la bouche
Afin de mettre à disposition des patients les dernières innovations, la profession s’implique
fortement dans sa formation professionnelle continue (sur 41 116 chirurgiens-dentistes en
exercice plus de 67 627 praticiens ont suivi des formations en 2009. Ce chiffre s’explique par
le fait qu’un même praticien peut s’inscrire auprès de plusieurs organismes et suivre
Afin de mettre à disposition des patients les dernières innovations, la profession s’implique
fortement dans sa formation professionnelle continue (sur 41 116 chirurgiens-dentistes en
exercice plus de 67 627 praticiens ont suivi des formations en 2009. Ce chiffre s’explique par
le fait qu’un même praticien peut s’inscrire auprès de plusieurs organismes et suivre
plusieurs formations au cours de l’année). En cumulant recherche et formation, les praticiens
sont souvent à l’origine des évolutions scientifiques et thérapeutiques en matière de soins
dentaires.
Autre tendance forte, la place du chirurgien-dentiste s’affirme de plus en plus au cœur
du parcours de soin, dans l’optique d’une prise en charge globale de la santé des patients.
Son rôle est essentiel dans l’accompagnement de pathologies graves ou chroniques, comme
le diabète, les cancers ou certaines pathologies cardio-vasculaires. En traitant les maladies
parodontales, il prévient les risques d’infection et d’exposition à différents agents
pathogènes. Un Français sur quatre est concerné par ces pathologies, qui représentent
la première cause de perte des dents. Une mauvaise hygiène dentaire augmente
également de 15% le risque d’être atteint de pathologies coronariennes.
Formé au repérage des lésions pré-cancéreuses, le chirurgien-dentiste peut permettre
une prise en charge précoce des cancers de la voie buccale, à l’origine de 1500 décès
par an. Il est également bien placé pour détecter certaines maladies difficiles à repérer,
comme le syndrome d’apnée du sommeil.
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