Saturday, September 17, 2011

La parodontopathie ou parodontolyse

La parodontopathie ou parodontolyse.
C’est la perte du tissu de soutien de la dent. Le parodonte est formé par le cément, le ligament
alvéolo-dentaire,   l’os   alvéolaire  (qui   dépend   de   la   dent   et   qui  disparaît   avec   elle)   et   de   la
gencive adhérente.

a) Etiologie et clinique
-    Le problème anatomique
Les lésions du parodonte sont une atteinte d’abord de la gencive alvéolaire au niveau du collet
des dents (gingivite) Le cul-de-sac gingival est peu accessible à la brosse à dent et s’infecte
volontiers   provocant   l’apparition   d’une   parodontopathie   (œdème,   gencive   qui   saigne).   La

parodontolyse peut s’étendre progressivement à l’os alvéolaire,  dénuder le cément et l’apex
dentaire et former des poches parodontales (foyers infectieux). Une infection apicale a rétro
et une mortification dentaire vont entraîner ensuite la chute de la dent.

-    Les contraintes mécaniques.
Normalement les contraintes masticatoires doivent s’appliquer de manière axiales pour être
bien tolérées. En cas de malposition dentaire,  en cas d’articulé anormal, les dents désaxées
laissent apparaître des contraintes alvéolaires qui peuvent provoquer une alvéolyse localisée et
une mobilité dentaire

b) Le traitement spécifique
Il   est   préventif.   Une   hygiène   complémentaire   du  brossage   (jet,   fil   dentaire,   un   détartrage
régulier) ainsi qu’une prévention des désaxations dentaires par des traitements orthodontiques
voire une chirurgie de correction des maxillaires représentent une prévention très efficace.

 Les facteurs familiaux.
Ils sont incontestables mais n’expliquent pas la grande majorité des affections des dents. Une
mauvaise   qualité   des   dents   notamment   les   amélogénèses   imparfaites   sont   évidemment   des
facteurs favorisants des atteintes de tissu minéral. Les parodontopathies essentielles affectent
surtout la jeune femme dans les pays nordiques et se manifestent par une rétraction précoce
gingivale      entraînant    l’extrusion     précoce     des   premières     molaires     malgré     une   hygiène
impeccable.

L’hygiène bucco-dentaire.
Elle repose sur 7 mesures qui peuvent prévenir, freiner ou arrêter les destructions dentaires du
tissu minéral et du parodonte.
     1)  Le brossage dentaire : au strict minimum le matin après le petit déjeuner, le soir avant
         le   coucher,    idéalement     après    chaque    repas   avec   une   brosse    à dent    de  souplesse
         moyenne. Les dentifrices au fluor sont recommandés.
     2)  L’hygiène   alimentaire :   éviter   ou   limiter   les  aliments   sucrés   collants   du   commerce
         (caramel      etc),  proscrire   le  bonbon    du   soir  après   le  brossage    et  limiter   toutes   les
         boissons   sucrées   du   commerce   car   elles   sont   cariogènes   du   fait   des   acides   agressifs
         pour l’émail qu’elles contiennent
     3)  La   pulvérisation   au   jet   dentaire :   à   utiliser  systématiquement   après   le   brossage,   elle
         nettoie surtout très bien les culs de sac et les espaces inter-dentaires.
     4)  La désinfection gingivale : c’est l’utilisation d’un antiseptique après le brossage et la
         pulvérisation, notamment quand il y a des poussées de parodontopathies.
     5)  Le   détartrage :   il   doit   être   fait   régulièrement   1   ou   2   fois   l’an.   C’est   une   mesure
         fondamentale

     6)  Le contrôle de l’état dentaire chez l’enfant : il doit être fait 2 fois par an. Chez l’adulte
          1 fois à titre systématique.
     7)  Le scellement des sillons des 6 pour les protéger des caries s’est avéré efficace chez
         l’enfant qui y est sujet.
     Le médecin est un acteur important sinon principal de l’instauration d’une bonne hygiène
     bucco-dentaire. Cette éducation concerne souvent tant les parents que les enfants.

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