| C’est une interv ention qui consiste dans l’ablation de la pulpe camérale et radiculaire suivie de |
| l’obturation de la cavité pulpaire, pour supprimer sa vacuité et permettre la cicatrisation du |
| desmodonte, puis la fermeture cémentaire de l’orifice canalaire apical. |
| II La pulpectomie est une intervention cémentogène |
| Le terme de pulpectomie couvre à la fois: |
| • L’ouverture de la cavité pulpaire, pour accéder à la pulpe (réalisation de la cavité d’accès) |
| • L’ablation de la pulpe, c’est à dire pulpectomie proprement dite. |
| • L’obturation canalaire, qui suit et peut correspondre sous un certain angle à une “suture”. |
| III Indications |
| III.A. Selon l’état patholo gique de la pulpe |
| • Pulpites totales, quelles que soient leur origine, y compris les échecs des thérapeutiques |
| dentinogènes. |
| • Fermées: pulpites aigu és primaire ou second aires, ou pulpo-desmodontites, pulpites |
| ascendantes. |
| • Ouvertes hyperplasiques, ou ulcéreuses: pulpites chroniques ouvertes, pulpites chroniques |
| hyperplasiques. |
| • Résorptions intraradiculaires centrales (granulome interne). |
| III.B. Selon les exigences prothétiques |
| • La p erte d e substance subie par la dent est importante. La restauration exige une rétention |
| canalaire, c’est à dire un ancrage radiculaire. |
| • La p réparation co ronaire est très mutilante, proche de la pulpe. |
| L’indication d’une pulpectomie est posée. |
| III.C. Selon l’âge du malade et de la d ent |
| Les coiffages sont indiqués sur des pulpes jeunes (Catégorie II de Baume) |
| Les pulpectomies aussi, ont besoin de canaux facilement pénétrables pour être bien réussies. |
| Les dents figées peuvent devenir une contre indication. La pulpectomie surtout dans sa forme |
| “haute” trouve son indication. |
| La généralisation de la pulpectomie chez le jeune parce qu e les canaux sont larges, n’est pas |
| admise. |
| IV Ablation de la pulpe |
| L’arrachement d e la pulpe avec un tire nerf est une méthode grossièr e et barbare. |
| Dans les cas favorables, la pulpe est extirpée en une seule fois, mais sans savoir si elle l’est ou |
| non dans les canaux latéraux. |
| Il y a déchirement du parenchyme pulpaire et des paquets vasculonerveux sans contrôle, en |
| aveugle. |
| Cette élimination en bloc de la pulpe exige un canal volumineux où tire nerf et autres |
| instruments puissent passer facilement jusqu’à l’apex . |
| Ceci est possible sur les monoradiculéea, mais pour les autres dents, il faut agrandir au |
| préalable la lumière du canal. |
| L’élargissement à l’aide de limes et de broches, précède l’ablation de la pulpe dans un canal |
| plus étroit. |
| En même temps que l’on régularise les p arois canalaires, on déchire le tissu pu1paire, on parle |
| de “débridement”. |
| Du point de vue de la section de la pulpe, la lime et la broche ont un avantage sur le tire nerf, |
| bien que la coupe ne soit pas franche non plus. |
| Dans tous les cas, l’absence d’une section franche de la pulpe apicale, occasionne à elle seule, |
| une desmodontite passagère, qui peut être aggravée par des fautes opératoires. |
| Le débridement ou déchirement de la pulpe radiculaire à l’aide de limes ou de broches, se fait |
| sous irrigation au CloNa, qui a une action solvante. |
| Les instruments ultrasoniques ont permis d’améliorer 1es traitements endodontiques, |
| débridements, irrigation et autres, sont des actes qui ont évolués grâce à l’amélioration de la |
| technologie. |
| V Les limites anatomiques de la pulpectomie |
| cause de la complexité morphologique de la cavité pulpaire, et du passage étroit entre la |
| pulpe et le desmodonte, la pulpectomie ne peut jamais être totale (On parle d’un réseau |
| canalaire) |
| La pulpectomie se situe à 3 niveaux anatomiques différents, par rapport aux orifices: |
| • Du foramen apical |
| • Des canaux secondaires |
| • Des canalicules dentinaires |
| V.A. Au niveau de l’apex |
| Le foramen apical est rarement unique, mais présente souvent la forme d’un delta. |
| La limite théorique de la pulpectomie doit correspondre à la jonction cémentodentinaire. |
| L’ex tirpation pulpaire et l’obturation canalaire doivent être en deçà de l’apex. |
| En rappel, pour dénommer l’extrémité radiculaire d’une dent, il existe plusieurs synon ymes. |
| On parle de: |
| • Jonction cémentodentinaire |
| • construction appical |
| • Apex physiologique |
| Lieu de confluence de la dentine et du cément sur les parois canalaires. |
| Tous ces termes ne sont pas à confondre avec: |
| • Apex anatomique |
| • Dôme apical. |
| • Vertex anatomique |
| Qui désignent tous l’ex trémité radiculaire. |
| L’ap ex radiographique ou foramen apical ou extrémité apicale est l’endroit sur la radiographie |
| où un instrument placé dans le canal intersecté la surface radiculaire. |
| La construction apicale est la zone la plus rétrécie du canal. Sa situation est toujours proche |
| du foramen. |
| L’intervention doit être limitée par la butée apicale naturelle (rétrécissement du foramen) ou |
| artificielle, due à la préparation. |
| V.B. Au niveau des canaux secondaires |
| Il est impossible d ‘extirper la pulpe contenue dans tous les canaux secondaires et de les |
| remplir. |
| Un certain nombre de considérations importantes en découlent: |
| • L’extirpation de la pulpe n’est pas le seul contenu du canal principal. |
| Avec la technique d’arrachage au tire n erf, on ne sait pas ce qu ‘on enlève ; la section à la |
| broche est préférable. |
| • Après l’extirpation de la pulpe, les canaux secondaires peuvent être vides ou pleins et |
| l’opérateur l’ignore. |
| • Après l’action des la broche, le contenu tissulaire persiste dans les canaux secondaires. |
| La matière obturatrice viendra coiffer son extrémité interne et l’on se trouve dans un cas d’une |
| pulpotomie des canaux secondaires. |
| VI Parage et mise en forme canalaire |
| Le concept triade endodontique ou le parage canalaire, consiste à éliminer tissu pulpaire et |
| irritant par une action chimico-mécanique de mise en forme et nettoyage où l’obturation |
| tridimensionnelle assure la pérennité des résultats obtenus. |
| La mise en forme canalaire doit se faire en milieu humide. |
| La mise en forme à sec peut conduire au tassement dans la zone apicale des débris dentinaires, |
| qui empêcheraient le scellement correct du foramen. |
| Lors d’une pulpectomie, la préparation canalaire vise à régulariser les parois canalaires (la |
| dentine radiculaire n’est pas infectée) et à éliminer le contenu canalaire. |
| Le “CloNa” reste la solution la plus utilisée. |
| Ses propriétés ph ysicochimiques lui confèrent l’effet de dissolution nécessaire à la mise en |
| suspension des débris dentinaires. |
| Les manoeuvres instrumentales génèrent des copeaux dentinaires, qui en s’ajoutant aux débris |
| pulpaires et aux solutions d’irrigation forment une couche de bone(???) dentinaire, adhérente |
| aux parois canalaires. |
| Avant l’obturation canalaire, afin d’éliminer l’enduit pariétal pour avoir des parois propres qui |
| garantissent la mouillabilité et l’ad aptation des matériaux d’obturation sur les parois |
| canalaires. |
| On procède de la manière suivante: |
| L’irrigation consiste en une premièr e solution d’EDTA à 17% pendant 2 min (2 ml par canal) |
| suivie d’hypochlorite de sodium à 2.25% (pendant 2 min et 2 ml par canal). |
| L’EDTA pour éliminer les enduits pariétaux. |
| Le CloNa pour compléter l’ouverture des entrées des canalicules dentinaires. |
| La réalisation d’une cavité d’accès à 4 parois a son importance: elle constitue un réservoir pour |
| la solution d’irrigation et permet ainsi son renouv ellement et sa pénétration. |
| Pendant toute la durée du traitement, l’irrigation est in situ et les instruments le font pénétrer |
| dans le système canalaire. |
| L’hypochlorite est transp orté à l’aide de seringue, en respectant la triad e : |
| • contact avec les murs canalaires |
| • retrait |
| • éjection |
| VII Obturation canalaire |
| L’obturation canalaire a le mérite de supprimer l’espace mort et l’infection, de coiffer les |
| portions tissulaires persistantes et le desmodonte. |
| L’obturation canalaire ne doit pas déborder à l’apex, elle doit se tenir légèrement en deçà au |
| contact de l’invagination desmodontale (J.C.D). |
| Il ne faut pas blesser le desmodonte, dont on attend la cicatrisation. |
| Afin d’obturer les canaux secondaires, il faut réaliser une obturation sous pression, ce que ne |
| fait pas le bourre pâte de Lentulo. |
| On l’obtient par la technique de Schilder, par condensation de gutta percha chauffée. |
| Le meilleur matériau d’obturation canalaire est un polymèr e résineux avec les mêmes |
| propriétés thermoplastiques que la gutta percha, mais qui est collé dans le canal mis en forme, |
| à l’aide d’un adhésif automordançant: |
| Le Real Seal. |
| Il est utilisable avec les mêmes techniques de condensation que la gutta percha. |
| VIII Processus cicatriciel |
| C’est un processus cémentogène. |
| A l’apex, il y a plusieurs possibilités de rapport entre la matière obturatrice canalair e et le |
| desmodonte. |
| 1. La pâte est au contact du desmodonte. |
| Elle le coiffe, c’est sous la substance, que se produ it la cicatrisation. |
| L’irritation due, à la section de la pulpe, au contact de la pâte et ses composantes chimiques, |
| est à l’origin e d’une inflammation, puis d’une petite escarre desmodontale, qui joue le même |
| rôle de trame inductrice, que l’escarre de la pulpe dans le coiffage pulpaire. |
| Le caillot consécutif à l’extirpation de la pulpe intervient également. |
| La clé du succès d’une pulpectomie réside dans le maintien en bonne santé du desmodonte. Il |
| faut rester en deçà de l’ap ex. |
| 2. Il persiste entre la pâte et le desmodonte un peu de tissu. Le cément cicatriciel se constitue |
| sous ce tissu. |
| 3. La matière obturatrice déborde du foramen apical |
| La cémentogénèse n’a pas lieu autour de ce corps étranger, tant qu’il constitue une irritation |
| pour le desmodonte et qu’il détermine son inflammation. |
| 4. La substance obturatrice n’a p as atteint le desmodonte et le canal est vide: |
| • La distance est grande entre eux, un espace mort est créé et l’infection s’installe. |
| • La distance est courte, l’espace peut être comblé par capillarité, par des fluides provenant du |
| desmodonte. |
| • La cicatrisation et la minéralisation ne peuvent avoir lieu, que dans un milieu stérile |
| légèrement basique. |
| Une technique opératoire aseptique est nécessaire. |
| IX Desinfection des canaux |
| C’est une étape de la pulpectomie que l’on peut éviter à condition de travailler aseptiquement, |
| car il n’y a pas infection pulpaire radiculaire dans le cas des pulpites. |
| Aux stades de pulpite purulente, les germes sont dans les canaux radiculaires, mais pas encore |
| dans la dentine radiculaire. |
| Quand la désinfection est nécessaire, on la pratique de la même manière que pour la gangrène. |
| La solution d’irrigation utilisée lors de la préparation canalaire joue le rôle de désinfection. |
| 2 – Les pulpectomies (thérapeutiques cémentogènes) (2ème partie) |
| X Protocole operatoire |
| X.A. Pulpectomie sous anesthésie |
| appelée également: |
| • Pulpectomie immédiate. |
| • Biopulpectomie |
| X.A.a. Radiographie préliminaire |
| Permet de visualiser le nombre, la forme des racines, l’anatomie apicale et la lumière |
| canalaire, les rapports de la dent avec ses antagonistes. |
| X.A.b. Anesthésie |
| Elle peut être locale ou locorégionale. |
| X.A.c. Pose de champ opératoire |
| La mise en place de la digue est obligatoire. |
| X.A.d. Curetage dentinaire complet |
| X.A.e. Ouverture |
| Ouverture de la chambre pulpaire avec: |
| • Trépanation du plafond pulpaire, à l’aide d’une fraise boule stérile. |
| • Extension ou ouverture complète de la chambre pulpaire à l’aide d’une fraise de Batt, on |
| réalise la cavité d’accès. |
| X.A.f. Exèrèse |
| Exérèse de la pulpe camérale à l’aide d ‘un excavateur |
| X.A.g. Hémostase |
| X.A.h. Repérage des orifices |
| Repérage de l’orifice des canaux à l’aide d’une sonde Rhein n°3 |
| X.A.i. Cathétérisme des canaux |
| On utilise une lime n°10 ou 15. On prend une radiographie av ec la lime en place, afin de |
| déterminer la longueur de travail L.T. |
| X.A.j. Pulpectomie proprement dite |
| • l’aid e de tire nerf, si le canal est lar ge, on fait pénétrer le tire nerf, au 2/3, puis avec une |
| torsion d’1/4 de tour, on retire l’instrument et le paquet vasculo-nerveux. |
| • l’aid e de lime ou de broche, on réalise le débridement et en même temps la préparation |
| canalaire. |
| La L.T. doit être reportée sur chaque instrument, qui pénétre dans le canal. |
| Dans la séquence de la préparation canalaire, la lime H suit toujours la lime K, du même |
| numéro. Le CloNa utilisé lors de la préparation canalaire a la propriété d’être |
| antihémorragique. |
| X.A.k. Séchage et hémostase |
| Séchage et hémostase à l’aide des pointes absorbantes ou de mèches de coton montées sur |
| sonde à canaux. |
| X.A.l. Obturation canalaire |
| 1 Méthode classique |
| Selon la méthode classique à l’aide de Ozn-Eu et un bourre pâte Lentulo. |
| La pâte doit être de consistance crémeuse. |
| Le diamètre du Lentulo correspond à un numéro inférieur au dernier instrument, utilisé lors de |
| la préparation canalaire. |
| Le Lentulo doit tourner dans le sens des aiguilles d’une montre, a faible vitesse. |
| Le Lentulo est introduit à l’arrêt et ressortit en marche. |
| Plusieurs transports de p âte sont nécessaires. |
| Afin d’avoir une obturation homogène, nous pourrons utiliser des cônes de gutta: on parle |
| d’une obtu ration mixte. |
| 2 Obturation tridimentionnelle |
| Selon les techniques de condensation à la gutta percha |
| X.A.m. Radiographie de contrôle |
| X.A.n. Obturation provisoire de la dent |
| Restauration coronaire étanche le plus rapidement, afin de prévenir la contamination des |
| réseaux canalaires. |
| X.A.o. Obturation étanche |
| Obturation coronaire étanche le plus rapidement afin de prévenir la contamination du réseau |
| canalaire. |
| X.B. Pulpectomie après escharification |
| appelée également |
| • Pulpectomie médiate |
| • Nécropulpectomie |
| X.B.a. Radiographie préliminaire |
| X.B.b. Curtage dentinaire complet |
| X.B.c. Pose de l’escarrotique |
| L’escarrotique utilisé est l’anhydride arsénieux As2 03 |
| Le As2 03 réclame une méthodologie rigoureuse et des indications précises. |
| 1 Mode d’action |
| L’As3 03 n ‘agit que sur le tissu vivant, par intoxication cellulaire. |
| Le fluide pulpaire rentre en contact avec le produit et provoque une escarre irréversible. |
| En profondeur, le produit diffuse dans la masse sanguine et entraîne 3 sortes de perturbation: |
| • Altération des cellules pulpaires : inhibition de l’oxygénation par blocage des systèmes |
| d’oxydoréduction qui entraîne anox ie et asphyxie tissulaire. |
| • Altération vasculaire provoquant l’inflammation, congestion, hyperhémie et dégénérescence |
| tissulaire. |
| • Altération des structures nerveuses. |
| 2 Indications |
| de nos jours, les indications de 1′As203 ne révèlent plus que des contre indications formelles |
| de l’anesthésie, à savoir h émophilie, allergie, lipothymies. |
| 3 Contre indications |
| dents antérieures, dents délabrées, dents temporaires, pulpite chronique hyperplasique. |
| 4 Technique opératoire |
| La diffusion du produit par voie vasculaire doit étre rapide et profonde. |
| L’interposition d’une couche épaisse freine l’action en profondeur. |
| Une corne pulpaire doit être dénudée? |
| La pulpe ne doit pas être trop congestionnée. |
| Pour éviter sa diffusion marginale “la fusée”, l’herméticité de l’obturation doit être parfaite. |
| Le pansement dit “tête d’épingle” contient 1mg. |
| Cette tête doit être disposée sur la corne pulpaire dénudée si possible. |
| Pour diminuer la réaction algique, on peut accompagner le pansement arsenical d’une boulette |
| d’antalgiqu e (pulpisedol, pulperyl, pulparthrol). |
| L’As2 03 est soluble dans les ciments à base d’en génol et de résine. |
| On utilise un ciment à l’ox yphosphate de zinc, co mme obturation temporaire qui sera coulé |
| dans la cavité. |
| L’ajustage et la stabilité de l’obturation assurent une herméticité durable indispensable à la |
| prévention de la “fusée médicamenteuse” |
| La fusée arsenicale, peut être le résultat d’une erreur opératoire. |
| L’action arsenicale p eut s’étendre: |
| • à la gencive |
| • au desmodonte |
| • à l’os |
| La durée d’action de l’As2 03 est de 7 jours pour la pulpectomie. |
| X.B.d. Dépose du pansement arsenical |
| Les étapes suivantes sont identiques à la pulpectomie sous anesthésie à savoir |
| X.B.e. Ouverture de la chambre pulpaire |
| X.B.f. Excision de la pulpe camérale |
| La pulpe étant escarrifiée, ii n y a pas de saignement, donc pas d’hémostase. |
| X.B.g. Repérage des canaux |
| X.B.h. Cathétérisme des canaux |
| Prise d’une radiographie avec limes en place, pou r déterminer le L.T. |
| X.B.i. Préparation canalaire sous irrigation. |
| X.B.j. Extirpation |
| Les filets radiculaires escarrifiés, peuvent être extirpés à l’aide de tire nerf. |
| X.B.k. Séchage |
| Séchage des canaux à l’aide de pointes ou de mèches de coton montées sur sondes à canaux . |
| X.B.l. Obturation canalaire |
| • Selon la méthode classique à l’aide Ozn—Eu. |
| • Selon les techniques de condensation à la gutta p ercha. |
| X.B.m. RX de contrôle |
| X.B.n. Restauration coronaire étanche |
| XI Evolution et pronostic |
| Habituellement, la pulpectomie n’est suivie d’aucune symptomatologie. Le malade doit être |
| revu entre 4 et 7 jours. |
| Il arrive qu’on note: |
| • une douleur au point d’injection de l’anesthésie locale |
| • une desmodontite subaiguë, qui résulte d’une accumulation d’irritations dues à des |
| dépassements: |
| • mécaniques, d’instruments (piqûres apicales), du matériau d’obturation (pâte, cône) |
| • chimiques et médicamenteuses (As2 03, antiseptiques volatiles) |
| • Ces inflammations postopératoires sont peu douloureuses ne du rent que q uelques jours. |
| • Si la radiographie de contrôle est satisfaisante, ii faut savoir attendre et calmer sans |
| réintervenir. |
| XII Conclusion |
| La pulpectomie est une intervention chirurgicale difficile. |
| Si le pronostic est convenable sur les monoradicu lées à canaux larges. |
| Il devient médiocre pour les pluriradiculées. |
| Il ne faut pratiquer une pulpectomie que lorsque l’on est contraint et forcé. |
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